Pour les uns, l'autoroute symbolise la liberté, la fuite vers le soleil, pour les autres, les bouchons, la puanteur. Pour le poète, l'autoroute, vue d'en haut, ressemble à quelque gigantesque reptil posé sur la carte de France. La bête est parcourue de manière incessante par une multitude d'insectes. Dans ce jour de juillet, des milliers d'entre eux sont disséminés sur l'ensemble du réseau routier. Et beaucoup mourront, en offrande aux dieux indifférents. Un grand roman noir signé Michel Lebrun, le pape du Polar.